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Il existe plusieurs possibilitĂ©s pour annoncer le dĂ©cĂšs dâun proche. Vous pouvez ainsi publier un avis de dĂ©cĂšs dans la presse ou sur Internet, envoyer un faire-part par courrier. Lâavis de dĂ©cĂšs permet de Annoncer les dĂ©tails du lieu, date et heure des obsĂšques Exprimer ses remerciements Ă ceux et celles qui vous ont soutenus Envoyer des fleurs sur le lieu de la cĂ©rĂ©monie Vos conseillers ROC ECLERC vous aident Ă la rĂ©daction de lâavis de dĂ©cĂšs. Ils peuvent, le cas Ă©chĂ©ant, les rĂ©diger pour vous.
Il est certain que si le contenu dĂ©lirant des actuels bulletins internes du CCI sur sa nouvelle crise morale » Ă©taient restĂ©s cachĂ©s, cela aurait pu laisser croire que cette secte mondialiste - qui affiche des textes souvent dâexcellentes qualitĂ©s dans lâanalyse de la crise capitaliste et comme dĂ©nonciation des mystifications des partis officiels â Ă©tait digne de confiance voire dâestime pour la masse des prolĂ©taires qui ont besoin dâorganismes politiques fixant perspectives et alternative au monde actuel croupissant et sanglant[1]. Or, sous le vernis radical se cache une dictature de secte, un fonctionnement destructeur. Depuis une dizaine dâannĂ©es le courant communiste international » nâest plus un fleuve de bonnes intentions prolĂ©tariennes mais un ruisseau boueux qui nâa nul besoin de mĂ©chants mouchards » externes pour sâautodĂ©truire. Ces errements rĂ©pĂ©titifs de secte ont tout pour dĂ©goĂ»ter tout prolĂ©taire conscient de sâorganiser, alors que lâorganisation des masses exploitĂ©es est plus que jamais un impĂ©ratif pour prĂ©tendre briser un jour une bourgeoisie mondiale caracolante, elle-mĂȘme solidement organisĂ©e en multiples sectes solidifiĂ©es par la corruption et les obligations mutuelles. Les organisations qui apparaĂźtront demain chez les prolĂ©taires en lutte organismes de type social ou/et politique rejetteront comme la peste ces fonctionnements de secte Ă procĂšs continus, Ă exclusion rituelle, Ă insultes lassantes. Si la police mâavait fait parvenir un tel docu, je lâen aurais remerciĂ©e au nom du prolĂ©tariat.[2] Le CCI Ă©tait dĂ©jĂ mourant depuis le milieu des annĂ©es 1990. Toute sa dĂ©cadence est dĂ©crite dans mon histoire du maximalisme toujours disponible[3] et qui, avec la longue compil des rĂ©unions de lâorgane central par lâex-FICCI actuel GIGC qui donne des aigreurs dâestomac aux policiers actuels du CCI pourra permettre aux historiens du futur de dĂ©mĂȘler les causes rĂ©elles dâune histoire de la folie rĂ©volutionnaire. Je nâai pas la prĂ©tention dâavoir Ă©tĂ© celui qui a vraiment identifiĂ© la pente fatale en 1996. Il ne faut pas confondre syndrome et symptĂŽme. Tout au long de son histoire ce groupe internationaliste a connu des syndromes destructeurs des tentatives de destruction par des individus louches phĂ©nomĂšne aussi ancien que le mouvement ouvrier mais est venu le temps du repli sur soi â la chute de lâespoir de lâinsurrection rapide du prolĂ©tariat mondial â qui a donnĂ© lieu Ă des symptĂŽmes internes bizarres. Du fait quâelle cherchait Ă se refuser Ă toute dissolution, vu son inanitĂ© historique provisoire, lâorganisation dĂ©veloppa des maladies auto-immunes⊠Pour donner au lecteur une approximation de la lente dĂ©composition voici quelques extraits de mon Histoire du maximalisme »[4]. Et enfin mon texte de lâan 2000 La peur du bide, oĂč je me moquais dĂ©jĂ des deux clans, lâun anarchiste et lâautre marxiste fossilisĂ©. Ce texte nâa pas perdu son actualitĂ©. On en est lĂ . Et câest bien lamentable. PETER PAN ET FEE CLOCHETTE AVRIL Câest lĂ quâintervient un phĂ©nomĂšne qui Ă©chappa Ă tous la paranoĂŻa. Je perdis ensuite pied progressivement. Il nâĂ©tait plus question de libre discussion, de confrontations fraternelles des points de vue, de libre discussion politique de sujets gĂ©nĂ©raux. Le moindre dĂ©saccord, la petite remarque anodine, une remarque qui se croyait insignifiante vous valait la correction par cinq, six procureurs. Le doute ne sâest-il pas ainsi instillĂ© dans la tĂȘte du camarade ? Le camarade ne rĂ©vĂšle-t-il pas quâil nâest pas profondĂ©ment convaincu des orientations que lâorganisation sâest donnĂ©e et que la classe lui a confiĂ© ? UltĂ©rieurement dâautres seront poussĂ©s Ă dĂ©missionner comme moi-mĂȘme en 1996. La secte ne laisse aucune porte de sortie honorable Ă celui, non pas qui se dit dâaccord trop facile mais qui ne fait pas son mea culpa permanent, qui ne se livre pas aux verges de la saine auto-critique marxiste » relire Autocritique » de Cette destruction sans fin par les petits tortionnaires purificateurs » veut se passer du minimum dâhumanitĂ© contenu pourtant encore sous le rĂšgne de la bourgeoisie. OubliĂ© le prĂ©cepte des dĂ©buts de lâorganisation Ă la fin des annĂ©es 1970 comme le psalmodiait Judith Allen Nous sommes fermes avec les principes mais souples avec les individus ». Lâinverse prĂ©valait avec la lĂ©ninification accĂ©lĂ©rĂ©e. Mais est-ce que je nâexprime pas finalement ici le mĂȘme discours que les ChĂ©nier et Juan McIver ? Est-ce que je ne suis pas en train de donner raison aux aventuriers dĂ©mocrates », phallocrates » et louchocrates » ? Le sociologue Erwin Goffman expliquait que dans le jeu social, il faut toujours laisser une porte de sortie honorable Ă celui qui a perdu. Le vaincu, dans ces conditions ne perd pas complĂštement la face et peut garder une prĂ©sentation de soi » qui nâest pas totalement disqualifiĂ©e alors mĂȘme que ni lui-mĂȘme ni ses comparses ne sont complĂštement dupes. En revanche, les rĂ©actions de celui que lâon enfonce dans son Ă©chec sont imprĂ©visibles et peuvent ĂȘtre incontrĂŽlables. Les assauts des procureurs, parmi lesquels il y avait de futurs membres de la fraction interne » de 2003, pas encore dans la charrette en route vers la guillotine place de la Concorde[5][5], Ă©taient comparables aux diatribes du vieux » contre les rĂ©servistes » dans les annĂ©es 1980. Ils pouvaient se revendiquer dâun cynisme, hystĂ©rique mais pas historique⊠DU COUPLE A LA HORDE Avec lâexclusion dâune nouvelle charrette en 2002-2003, dâautres histoires rĂ©apparaissaient concernant le couple diabolique Peter Pan et Clochette Avril. La horde militante va prendre pourtant sa dĂ©fense grotesque. Guerre des deux roses » dâun nouveau théùtre Ă©lisabĂ©thain ? Ce couple aurait Ă©tĂ© en crise permanente, prenant en otage de façon constante lâorganisation pour rĂ©gler ses diffĂ©rents familiaux. Les voleurs », les amis de Jonas », les gangsters », de la dite fraction interne[6] du CCI, qui dĂ©noncĂšrent courageusement et sans faiblir les nouveaux Torquemada et autres Iago, sâils nous livrent des dĂ©tails fastidieux et agaçants, ne comprirent pas vraiment les raisons de leur expulsion Ă©vidente. Allait-on ainsi de la horde au parti ? Sâagissait-il seulement de la la prise de pouvoir dâun couple du Disneylandesque CCI? Dans leur historique-fleuve des intempĂ©ries de lâorgane central en 2003, ils Ă©mettent pourtant lâidĂ©e que le cas de la sorciĂšre Louise/Avril/Clochette nâest pas la cause profonde de la crise du CCI â elle nâen est quâune dimension » - mais alors quelle est la raison fondamentale de cette crise ? Le CCI nâest pas le seul groupe politique Ă avoir connu des problĂšmes de couple » dans lâhistoire du mouvement rĂ©volutionnaire. Il avait dĂ©jĂ eu affaire au couple dâopĂ©rette militante PrĂ©nat/DN et au couple trioliste Raoul/Jigi/Dominique. Mais nâen rajoutons pas, câest dĂ©jĂ assez compliquĂ©. Certes, le phĂ©nomĂšne de complicitĂ© de couple a toujours existĂ© en politique. Les citoyens Ă©lisent un prĂ©sident de RĂ©publique, pas sa femme, pourtant elle est de fait cogĂ©rante de la fonction. Les rĂŽles de Mesdames Chirac et Ceausescu ont toujours Ă©tĂ© sousestimĂ©s mais elles eurent aussi le pouvoir partagĂ©. Monique Avril, la conquĂ©rante du chef reconnu implicitement par tous, est un cas particulier. Raisonneuse comme une infirmiĂšre psychiatrique et dotĂ©e dâun solide caractĂšre, elle Ă©tait dotĂ©e des Ă©lĂ©ments psychologiques et dâune capacitĂ© Ă pomper tout ce quâelle ignorait en histoire et en politique par lâĂ©coute des discours des autres ; une capacitĂ© commune avec lâautre flic supposĂ©, Jigi » ou Gigi » la gonflette. Lors du combat de 1993 contre le clan pavillon, Peter disait souvent A travers Avril câest moi quâon attaque », confirmant quâil avait Ă©tĂ© complĂštement aspirĂ© par sa fĂ©e Clochette. Une telle situation de dĂ©pendance affective brise toute individualitĂ© dans sa capacitĂ© Ă raisonner de façon indĂ©pendante. Peter Pan avait toujours Ă©tĂ© trĂšs dĂ©pendant Ă lâĂąge adulte du lien avec sa mĂšre, laquelle ne supportait pas sa bru, puis il avait retrouvĂ© un pĂšre en Marc Chirik, ensuite il ne lui restait plus que sa compagne de militantisme, Ă la fois mĂšre et amante, et conseillĂšre politique. Avril sâest toujours comportĂ©e comme une Ă©minence grise, Clochette jalouse, ne parlant jamais en public mais glissant ses petits mots fourmillant dâĂ©toiles jaunes. Elle savait jouer Ă la fausse neutralitĂ© du couple de bande dessinĂ©e, par exemple en critiquant certaines positions de Peter en section de Paris juste au moment oĂč Ă©taient prĂ©sents les dĂ©lĂ©guĂ©s internationaux pour le congrĂšs proche. Jâavais eu lâoccasion de constater les dĂ©gĂąts chez Peter ; assis Ă cĂŽtĂ© de lui je le sentais encaisser, et il prenait sur lui de ne pas rĂ©pondre. Dans la hiĂ©rarchie dâentreprise, formellement, les couples sont bannis aux mĂȘmes niveaux hiĂ©rarchiques, parce quâils signifient double pouvoir » ; en rĂ©alitĂ© ils se reforment Ă lâinsu des actionnaires et des dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux, quand ce nâest pas la principale dĂ©lĂ©guĂ©e qui couche avec le patron. Le cas le plus cĂ©lĂšbre de couple Ă problĂšme en politique est celui de Louis Althusser et sa femme. Cette derniĂšre Ă©tait connue pour avoir un caractĂšre fort et Althusser pour sa fragilitĂ©. SommĂ© par la direction du PCF de rompre avec sa femme, Althusser choisit de rompre avec le PCF puis plus tard de zigouiller celle-ci, pour des raisons qui ne sont probablement pas politiques. Le cas de Peter est inverse, sommĂ© en quelques sortes par un Jonas excĂ©dĂ© - qui ne faisait que rĂ©sumer ce que nous Ă©tions une dizaine Ă penser depuis des annĂ©es, dâidentifier comme nuisible sa bonne femme - Peter choisit de manĆuvrer pour virer la plupart des fondateurs membres de lâorgane central, appliquant ainsi sa maxime de 1993 Ă travers ma Clochette, câest moi quâon attaque ! En plus il Ă©tait vraiment attaquĂ© pour son vieux laxisme intellectuel connu depuis les dĂ©buts articles en retard, retard aux rĂ©unions, etc. DĂ©fauts courants qui furent traduits dans la langue paranoĂŻaque manĆuvre de flic infiltrĂ© et tentatives de destruction de lâorganisation. De lâorganisation ou du couple diabolique et de sa horde? Etait-ce vraiment une prise de pouvoir par un couple malĂ©fique disneydantesque? DE LA FIN DU DEBAT-COMBAT DE 1993-1996 A L'EXPLOSION DE LA CRISE AU 14e CONGRES DU CCI SEPTEMBRE 2001 . Lâanalyse de la FI-CCI ou la fraction interne face aux accusations torrentielles Ultime prĂ©cision Ce travail, cet Historique, a Ă©tĂ© ensuite lu et discutĂ© par 4 des anciens membres du SI. 4 sur 6. MĂȘme si Ă©crit par un militant, cet historique est le fruit d'un travail collectif. Les camarades Olivier, Michel et Juan ont directement participĂ© Ă son Ă©laboration. Nous l'avons fait lire aussi au camarade Jonas â dĂ©missionnaire mais toujours membre de l'organisation. Les 4 camarades de l'ancien SI sont tous d'accord avec ce texte, la rĂ©alitĂ© de ce qui s'est passĂ©, et les conclusions gĂ©nĂ©rales qui en sont tirĂ©es. Ils sont d'accord avec la dĂ©marche et le contenu ». Les problĂšmes de ces camarades tendancieux » ont commencĂ© dans une ambiance dâagence matrimoniale, le CCI Ă©tant lâagence, le couple Peter Pan et Clochette Avril posant leurs diffĂ©rents au cours des rĂ©unions du SI secrĂ©tariat international occupant jusquâĂ 30 Ă 40% de ces rĂ©unions ». Il ne nous est pas prĂ©cisĂ© si le couple faisait dĂ©sormais partie de cette mĂȘme commission[7], Clochette Ă©tant montĂ©e sur le bras viril de Peter Pan, auquel cas nous nâaurions eu en effet quâune reproduction du nĂ©potisme du clan pavillon raoulesque. Le scĂ©nario-vĂ©ritĂ© a pris pour prolĂ©gomĂšnes le dĂ©part de Raoul au 12e congrĂšs du CCI en avril 1996. Etait-ce une maniĂšre de compte Ă rebours, involontaire hommage au plus jeune fondateur de RI-France? Le tout est que Peter, le mari dâAvril/Clochette, est de plus en plus en retard aux rĂ©unions. Nâest-ce pas volontaire de sa part pour ne pas se mĂȘler des discussions, ou parce que ça radote sempiternellement? Ou quâon nây discute plus de politique ? Peter nâaurait-il pas Ă©tĂ© lassĂ© de ces salades comme je le fus moi aussi ? Surtout quâil y a toujours un zĂšbre pour renchĂ©rir, et dâautres pour surenchĂ©rir. Voici lâan 1997, Peter manifeste une absence de discipline sociale » dans la vie quotidienne, familiale et militante, et plus drĂŽle A partir d'avril sic !, Peter va invoquer aussi, Ă cĂŽtĂ© des "excuses" classiques, la nĂ©cessitĂ© d'aider sa fille Ă faire les devoirs pour justifier ses retards ». Le bĂątard du couple perturbĂ©, Bruno fera des siennes au cours de lâannĂ©e 1998 contestation du SE envers le SI, comprenez que Peter, se sentant isolĂ© au SI, fait agir Capitaine Bruno » le pitt bull du couple depuis la place forte du SE de RI. On apprend quâil y aurait trop long Ă dire. Stupeur En vacances Ă l'Ă©tĂ© 99, le couple Peter-Louise explose. C'est l'apogĂ©e de la crise du couple qui atteint lĂ son paroxysme aprĂšs des annĂ©es de dĂ©terioration continue comme le montre la pĂ©riode antĂ©rieure ». Louise Clochette pousse Ă ce que l'organisation fasse pression contre Peter en participant Ă son chantage Ă la sĂ©paration ». Pauvre fraction, il ne faut jamais se mĂȘler des bisbilles dâun couple. La preuve, mĂšre organisation, cette marĂątre, les accuse d'avoir voulu la sĂ©paration du couple contre l'avis de Peter et de Louise. Le pauvre Peter Pan avait dĂ©couchĂ© trois jours dans la caverne du brave Olivier pourtant et Louise Clochette Ă©plorĂ©e a reconnu devant le SI avoir fait une politique de pression sur son compagnon » en lâabsence des alligators. Câest beau lâamour. Le confident du couple, le Capitaine Bruno sort son crochet pour dĂ©noncer les briseurs de mĂ©nage du SI et en saisit un seul dans le tas, le plus petit â ni mĂ©chant ni futur Staline plutĂŽt sergent chef - qui fĂ»t toujours du genre apparatchik parpaillot, le blondinet Michel. A chaque dĂ©pendance de lâagence matrimoniale, SI, SE, BI, CE, le torchon brĂ»le entre le couple, le confident et les voisins indĂ©licats qui sâĂ©taient mĂȘlĂ©s de ce qui ne les regardait pas. Tout sâapaise Ă lâĂ©tĂ© 99, le couple coule Ă nouveau des jours heureux. Malheureusement voilĂ fĂ©e Clochette Avril qui entre en crise seule. Elle boude dâabord et tous les regards sont tournĂ©s vers elle au 14e congrĂšs de RI qui porte pourtant son nom avril 2000 », Ă la fin duquel, le confident salace, le Capitaine Bruno, aboie aprĂšs toute la compagnie et laisse transpirer quâil y a un chef gĂ©nial militant-fil-rouge »⊠une hĂ©rĂ©sie pour la GCF. Il est rĂ©trogradĂ© cependant lieutenant par la fraction de Clochette, qui a toujours besoin dâun camarade avec ceinturon. Aux bouderies de Clochette succĂšdent des retraits-offensifs ». On disserte sur les cadavres dans les placards en section de Paris » quand Peter soi-mĂȘme prĂ©side les rĂ©unions de section de Paris, laquelle ne contient plus que les membres de lâorgane souverain et trois ou quatre futurs liquĂ©fiĂ©s. On imagine cette section qui avait comptĂ© jusquâĂ quarante membres et qui Ă©tait prĂ©sidĂ©e par de jeunes Ă©quipes, rĂ©duite comme peau de chagrin avec un Peter Pan rĂ©trĂ©ci en grandeur rĂ©elle Ă cette banale et bureaucratique fonction de prĂ©sident de sĂ©ance dâune vulgaire section locale. Peter ne laisse pas la parole Ă qui veut critiquer Louise Clochette Avril, ce qui est bien normal car câest son Ă©pouse adorĂ©e. Elle se fait dâailleurs porter pĂąle mais en chuchotant Ă lâoreille de son prince bien-aimĂ© que le CCI est stalinien ». Elle dit une chose un jour puis le contraire le lendemain. Elle ne se gĂȘne point pour retourner les accusations quâon lui a adressĂ©es, comme un gant et en vous faisant lâeffet que câest elle qui lâa affirmĂ© la premiĂšre. Vous imaginez comment Peter Pan est affaibli au bout dâun an de ce traitement cyclothymique par une professionnelle ? Les vieux matelots Ă©clopĂ©s de la fraction ne peuvent plus suivre, pour tout dire ils chavirent. Elle est bien finie la belle Ă©poque oĂč jeunes Ă©tudiants ou cadres sup pouvaient faire durer les sĂ©ances des organes souverains jusque tard dans la nuit Les rĂ©unions du SI deviennent de plus en plus longues et tardives. La plupart du temps, Peter arrive en retard, de plus en plus en retard, parfois mĂȘme il s'absente pour "garder" sa fille ĂągĂ©e de 16 ans. Il fait donc traĂźner les rĂ©unions tard soit en posant Ă la fin de l'ordre du jour un nouveau problĂšme aigu â par exemple une publication de texte de Louise pour le bulletin -, soit en revenant encore et encore Ă la charge sur une question oĂč il est minoritaire. Les membres du SI, dont la plupart a plus de 50 ans, se fatiguent plus vite qu'avant d'autant qu'Ă l'exception de Peter qui a le privilĂšge de pouvoir arriver vers 11h ou midi Ă son travail - en fait quand il veut - les autres sont obligĂ©s de respecter des horaires stricts. Enfin, outre Jonas qui est atteint d'une grave maladie, Michel et Olivier ont subi des opĂ©rations chirurgicales durant toute cette pĂ©riode qui les ont aussi affaiblis. Elise, institutrice, se lĂšve Ă 7h. et a un travail fatigant. Quant Ă Juan, aprĂšs 25 ans de travail de nuit dans un centre de tri postal, il se lĂšve Ă 5h du matin. Inutile de dire que tous ont aussi des charges familiales ». LE DRAME ELISABETHAIN DE LA FRACTION INTERNE DU CCI Un bon film n'est rien sans un bon mĂ©chant ». Alfred Hitchcock La longue investigation notariale du Charles Dickens de la fraction conclut Quelque que soit sa nature vĂ©ritable malade psychologique, aventuriĂšre, agent dâune quelconque officine de la bourgeoisie infiltrĂ© dans lâorganisation, etc... dont nous n'aurons sans doute jamais l'explication, ce qui est sĂ»r, c'est que Louise, ex-Avril, n'a rien Ă faire dans une organisation communiste au mĂȘme titre que Simon dont elle partage en partie lâitinĂ©raire. Un parallĂšle Ă©troit les unit, malgrĂ© leur apparente opposition finale en 1993, tant avant leur adhĂ©sion au CCI que durant leur parcours au sein du CCI. Louise prĂ©sente les mĂȘmes "caractĂ©ristiques" et le mĂȘme type d'histoire personnelle avant et aprĂšs son adhĂ©sion au CCI. Les deux laissent beaucoup de zones d'ombre sur leur passĂ© - avant d'intĂ©grer le CCI - sur lesquelles ils restent toujours trĂšs vagues ». Deux flics, nous ont-ils dĂ©jĂ dit ? Sans doute mais dont lâaction nâa pu ĂȘtre favorisĂ©e que par lâaffaiblissement thĂ©orique, politique, organisationnel du CCI ». Dâexplication vĂ©ritable et argumentĂ©e point. Louise Clochette est un malheur tombĂ© sur le CCI, une vĂ©ritable fĂ©e carabosse, se dit le lecteur Ă©plorĂ© Ă cet endroit du scĂ©nario linĂ©aire et de moins en moins fertile en rebondissements, mĂȘme si les rĂŽles sont strictement rĂ©partis Michel prĂ©sentĂ© par la suite comme le guru manipulateur et revanchard, d'Olivier membre de la "secte fanatique aux mĂ©thodes nazis", de Juan le voyou violent, hargneux et qui a failli devenir L'Agent provocateur, et de Jonas prĂ©sentĂ© finalement, et aprĂšs bien des vicissitudes, comme L'Agent provocateur ». Nous reprenons pied dans cet incroyable imbroglio oĂč des voisins indĂ©licats se sont mĂȘlĂ©s des affaires dâun couple un peu particulier lorsque le directeur de lâagence la commission dâinvestigation avec le bedeau Krespel livre ses rĂ©sultats basĂ©s sur la dĂ©couverte de la jalousie, hĂ© ! cette vieille passion humaine qui pousse au crime ⊠la CI a dĂ©jĂ dĂ©veloppĂ© en son sein l'analyse que les quatre membres du SI sont jaloux de Peter, revanchards, envieux de son brillant et de ses capacitĂ©s thĂ©orico-politiques, et qu'ils veulent lui faire la peau ». La main sur le cĆur et lâautre bras levĂ© au ciel, dĂ©clamant dignement tel Orson Welles, Peter Pan se mue en Othello Voyez comme ces goujats traitent ma compagne ! Voyez combien ils Ă©jaculent de calomnies contre notre dĂ©vouement de couple Ă lâorgasme que le prolĂ©tariat nous a confiĂ© ! Oh ! Prenez garde, monseigneur, Ă la jalousie ! Non pas pour lâadorable Avril mais pour ce monstre aux yeux verts, bossue Ă 36 carats, qui produit lâaliment dont il se nourrit ! Ce cocu vit en joie qui, certain de son sort, nâaime pas celle qui le trompe ; mais, oh ! Quelles damnĂ©es minutes il compte, celui qui raffole, mais doute, celui qui soupçonne, mais aime Ă©perdument ! Bruno Iago[8].- Ă que câest honteux ! Je demande la damnation du fĂ©lon Juan et la crucifixion du paria Jonas ! AglaĂ© et Sarah seront tondues ! DesdĂ©mone Le militant qui est content est riche ; et riche Ă foison ; mais le militantisme sans organisation est plus pauvre que lâhiver pour celui qui craint toujours de devenir petit bourgeois. Cieux clĂ©ments, prĂ©servez de la jalousie les Ăąmes de toute ma tribu et de mon mari! O jâai vĂ©cu le calvaire et lâenfer pendant des siĂšcles Ă cause de ces manants mal embouchĂ©s du SI⊠Allons ! Ă quel propos ceci ? Crois-tu que jâirais me faire une vie de jalousie, pour suivre incessamment tous tes changements de lune Ă la remorque des nouveaux soupçons des fĂ©lons du SI? Non ! Pour moi, ĂȘtre dans le doute, câest ĂȘtre rĂ©soluâŠĂchange-moi contre un bouc, le jour oĂč jâoccuperai mon Ăąme de ces soupçons exagĂ©rĂ©s et creux quâimplique ta conjecture. On ne me rendra pas jaloux en disant que ma femme est jolie, friande, aime la compagnie, a le parler libre, chante, joue et danse bien avec ses traĂźnĂ©es lumineuses ! LĂ oĂč est la vertu, ce sont autant de vertus nouvelles. Ce nâest pas non plus la faiblesse de mes propres mĂ©rites qui me fera concevoir la moindre crainte, le moindre doute sur sa fidĂ©litĂ©, car elle avait des yeux, et elle mâa choisi !... Non, Iago-Bruno ! Avant de douter, je veux voir. AprĂšs le doute, la preuve ! Et, aprĂšs la preuve, mon parti est pris adieu Ă la fois la fraction et la jalousie ![9] Bruno Jâen suis charmĂ© ; car je suis autorisĂ© maintenant Ă vous montrer mon affection et mon dĂ©vouement pour vous avec moins de rĂ©serve. Donc, puisque jây suis tenu, recevez de moi cette confidenceâŠJe ne parle pas encore de preuveâŠVeillez sur votre femme, observez-la bien avec Krespel Eulenspiegel, portez vos regards sans jalousie comme sans sĂ©curitĂ© ; je ne voudrais pas que votre franche et noble nature fĂ»t victime de sa gĂ©nĂ©rositĂ© mĂȘme⊠Veillez-y ! Je connais bien les mĆurs de notre confrĂ©rie. Ă Venise, les femmes laissent voir au ciel les fredaines quâelles nâosent pas montrer Ă leurs maris; et, pour elles, le cas de la tenir cachĂ©e. Est-ce lĂ ton avis ? Bruno Elle a trompĂ© son pĂšre en vous Ă©pousant; et câest quand elle semblait trembler et craindre vos regards quâelle les aimait le plus[10]. Câest vrai. Eh bien ! Concluez alorsâŠ. Votre grue Ă 36 carats est lĂ©gĂšrement encline Ă lâembonpoint et habillĂ©e dâune feuille taillĂ©e trĂšs court. Elle parle le langage des fĂ©es, un tintement argentin et lorsquâelle pleure, parce que les fĂ©es aussi peuvent pleurer, elle Ă©met des notes plaintives. DesdĂ©mone Clochette est une personne pleine de qualitĂ©s mais aussi pleine de dĂ©fauts. Elle est romantique et a bon coeur, elle nâest pas fonciĂšrement mĂ©chante encore quâĂ certains moments, elle peut se montrer jalouse et haineuse. Elle est vaniteuse aussi, dĂ©vergondĂ©e et impolie. Elle est si petite quâelle nâa de place que pour un seul sentiment Ă la fois. Elle est brillante, elle zĂšbre lâobscuritĂ© de traĂźnĂ©es lumineuses. Elle ne sâĂ©teint que lorsquâelle sâendort mais ne peut dormir que si elle a rĂ©ellement sommeil. Elle est rapide et pudique. Elle libĂšre du pollen des fĂ©es qui permet de sâenvoler. Comme toutes les fĂ©es, elle est assommante. Elle se mĂȘle tout le temps des affaires des autres et tient difficilement en place. Ciel mais les chevaliers Michel Po et Stanley, le gnafron sous-off et le jeune gnafron bureaucrate, nous quittent dĂ©jĂ !». Clochette-la-rĂ©tameuse vous perdra aussi ! LA PEUR DU BIDE En 2000 jâappelais le CCI Eglise de marxologie » en mâadressant Ă ses autres dĂ©froquĂ©s tout en me dĂ©marquant de cette cuvĂ©e intello-conseilliste ». A propos de la brochure Ă retardement dâun modeste cercle de discussion de Paris Que ne pas faire ? » juin 2000 Chers camarades dĂ©froquĂ©s, Jâai lu avec attention votre rĂ©flexion critique sur une expĂ©rience traumatisante lâĂ©volution dâune organisation rĂ©volutionnaire en secte paranoĂŻaque », et pris connaissance de votre bilan du XXe siĂšcle. Jâai compati au maigre constat de votre pensĂ©e collective qui a ouvert plus de questions quâelle nâen a rĂ©solu ». Je nâai pas oubliĂ© les dĂ©lires de la bolchĂ©visation des annĂ©es 1990 du CCI et de son Ă©gĂ©rie Suzanne Avril. Jâai cessĂ© de me poser des questions sur pourquoi lâesprit policier dĂ©noncĂ© Ă lâextĂ©rieur a finalement triomphĂ© Ă lâintĂ©rieur avec la milice centrale bolchĂ©visĂ©e. Je mâen fiche. Il nây a rien Ă redresser quand on est devenu extĂ©rieur Ă ce genre de machin. Je vous ai trouvĂ© bien timorĂ©s concernant ces mĂȘmes dĂ©lires. La victime principale de lâesprit de parti », Raoul le fondateur ou lâĂ©lixir de jeunesse du vieux Marc au milieu des soixantehuitards est bien trop gentil sur les exigences lĂ©ninistes des membres des organes centraux » Ă son Ă©gard. Raoul a Ă©tĂ© roulĂ© dans la boue, traitĂ© comme moins que rien. Raoul nâavait pas le droit de prendre des notes Ă lâorgane central pour assurer sa dĂ©fense car il Ă©tait soupçonnĂ© de les montrer Ă lâaffreux JJ. Raoul nâĂ©tait plus un exemple de rigueur politique mais il avait un dĂ©faut la prĂ©tention au leadership. DerriĂšre le gourou JJ se cachait un autre gourou Raoul. DĂ©terminĂ©s Ă contrer cette ambition, les maĂźtres du moment eurent pour argument principal que lâabsolution de Raoul du pĂ©chĂ© clanique Ă©tait envisageable mais dans la mesure oĂč il sâengageait Ă rompre avec sa compagne SK, histrionne manipulĂ©e par son ex lâaffreux franc-maçon JJ. CâĂ©tait la meilleure tactique pour sĂ©parer Raoul de ses troupes. Câest dans son intĂ©rĂȘt quâil Ă©tait accablĂ©, questionnĂ© des nuits entiĂšres. Althusser sommĂ© de quitter son Ă©pouse par lâinstance centrale du PCF avait refusĂ© et sâĂ©tait vengĂ© en ralliant le maoĂŻsme. Quand la secte ou le parti exige une telle sĂ©paration, un homme viril ne cĂšde pas. Raoul donna des bĂątons pour se faire battre aux cyniques bureaucrates marxologues. Raoul, plus fidĂšle en amour et en amitiĂ© quâen politique, ne cĂ©da pourtant pas lâĂ©chine dâun homme peut longtemps endurer les pires vexations et par consĂ©quent les sĂ©vices intellectuels du CCI Ă son Ă©gard nâeurent une fin que lorsquâil se dĂ©cida Ă Ă©crire une deuxiĂšme lettre de dĂ©mission ils avaient rĂ©ussi Ă lui faire manger la premiĂšre. Laquelle dĂ©mission nâĂ©tait pas reconnue la personne nâexiste pas sous le rĂ©gime du collectif marxologique car, face aux membres dispersĂ©s, lâorgane central ne pouvait apparaĂźtre comme ayant cautionnĂ© le dĂ©part de lâinconciliable Raoul. Les bras du CCI restent donc Ă©ternellement ouverts Ă Raoul alors que les bras de ce dernier lui en sont tombĂ©s. Tout cela nâintĂ©resse plus personne et apparaĂźt si ridicule que le CCI a retirĂ© sa brochure paranoĂŻaque de la vente. Jâai notĂ© que la justice du CCI Ă©tait pire que celle de la bourgeoisie » et que les injures profĂ©rĂ©es Ă lâencontre du pauvre Raoul Ă©taient de type stalinien » et que face au complot universel » dont le CCI sâest dit victime, vous avez tout autant subi ses traquenards » et menaces de toutes sortes ». Vous avez quittĂ© cette maison dâaliĂ©nĂ©s, sans concertation, dĂ©boussolĂ©s, Ă©coeurĂ©s ». Câest vrai. Le CCI est devenu inutile Ă lâĂ©mancipation du prolĂ©tariat », dites-vous, ce que je partage le prolĂ©tariat nâa pas besoin de nouveaux petits chefs du CCI ou de LO, mais je mâinterroge sur votre conclusion introductive la forme, câest le fond qui remonte Ă la surface » ? Incontestablement, votre brochure Que ne pas faire ? » est de la belle ouvrage efforts notables pour sortir de la langue de bois propagandiste, efforts de lisibilitĂ©, illustrations qui Ă©clairent les propos parfois avec humour comme les manuels dâhistoire de seconde littĂ©raire. Bel emballage et pas de question tabou. La forme de lâemballage peut-elle vraiment abuser sur lâabsence de fond et une dĂ©marche modernisatrice en surface ? Câest ce Ă quoi je vais mâefforcer de rĂ©pondre selon mon point de vue, et je ne prĂ©tends parler ni au nom du prolĂ©tariat ni au nom de la bourgeoisie. Peut-on quitter un navire et nager vers une autre rive sans risque ? En gĂ©nĂ©ral tous les dĂ©froquĂ©s du parti stalinien pour prendre un exemple connu par le citoyen lambda, rejoignent la dĂ©mocratie bourgeoise en poussant des cris dâorfraie contre le totalitarisme communiste», tout comme les ex-membres des sectes dĂ©noncent la manipulation » dont ils auraient Ă©tĂ© les victimes non consentantes. Il y a une singuliĂšre propension dans votre tĂ©moignage tardif la rupture ou la mise au ban de lâorganisation dĂ©noncĂ©e datant de 4 Ă 5 ans Ă montrer ses mains blanches. Le mal » câest le CCI. Les horreurs sectaires subies surtout par lâauteur n°1 de la brochure, Raoul, ne seraient que le fait dâun groupe en dĂ©cadence ». Le groupe incriminĂ© est vraiment stupide, il nâa pas discernĂ© le dĂ©calage de ses schĂ©mas dâanalyse primitifs par rapport Ă lâĂ©volution rĂ©elle de la situation au long des annĂ©es 80 ». Le CCI a Ă©tĂ© lâartisan de sa propre dĂ©cadence parce que les termes de lâĂ©laboration de la thĂ©orie ne se posaient quâen comportements suivistes par rapport aux textes dâorientation prĂ©parĂ©s et concoctĂ©s par les organes centraux ». Fascinant totalitarisme du CCI! Les camarades divergents se voyaient dĂ©nier jusquâau droit dâĂȘtre admis en divergence. Les successives tendances et divergences ont Ă©tĂ© injustement brimĂ©es jusquâĂ cette affreuse caricature du dĂ©bat de 1993-1996 amplification caricaturale de la dispute autour de la tendance »[11] . Tout cela Ă©tait acceptĂ© bon an mal an par tous, majoritaires comme minoritaires, chacun savait[12] quâil fallait se plier Ă la discipline pour offrir un point de vue de groupe et non un Ă©ventail de carnaval, ou ce catalogue de questions façon Science et vie » du cercle raoulien. Rien de choquant Ă lâidĂ©e de discipline, la bourgeoisie en face sâeffondrerait en un rien de temps si elle ne dĂ©fendait pas sa discipline dans ses partis, ses armĂ©es, et ses syndicats. La discipline ne vaut pas en elle-mĂȘme mais en ce quâelle suppose un but, une passion commune et un respect mutuel. Votre cercle raoulien a raison sur un point dans ce galimatias new look le CCI a perdu tout contact avec la masse ouvriĂšre bien que ses rapports antĂ©rieurs aient Ă©tĂ© aussi Ă©pais que le papier rizla et, dĂ©phasĂ© par rapport Ă une rĂ©alitĂ© qui fait mentir ses schĂ©mas, il nâavait plus pour ressource que de rĂ©gler des comptes disciplinaires avec ses vilains canards anarchistes et ses petits bourgeois enseignants et cadres supĂ©rieur en concurrence pour le monopole du saint-esprit marxologique en matiĂšre organisationnelle. Et jâajoute une autre raison, plus fondamentale lâabsence dâennemi extĂ©rieur. Les gens de ma gĂ©nĂ©ration se rappellent le sketch de Roger Pierre et Jean-Marc Thibault. Thibault campe un magicien contrariĂ© par un spectateur qui ne cesse de lâinterrompre en criant y a un truc » ! Il invite ce spectateur Ă monter sur scĂšne. Roger Pierre monte. Le magicien entreprend de dĂ©couper sa cravate et pendant toute cette dĂ©monstration, Roger Pierre ne cesse de pouffer et de dire y a un truc ». Fin du sketch, Jean-Marc Thibault dĂ©clare, comminatoire y a pas de truc ! » laissant Roger Pierre consternĂ©. La bourgeoisie actuelle se fiche pas mal des militants rĂ©volutionnaires », ne leur fait aucune publicitĂ©, ne leur occasionne aucun martyr. Il nây a pas un truc » en 1996 mais clairement une action de minage du milieu ultra-gauche avec lâidĂ©ologie de la Shoah qui est passĂ©e au-dessus de la tĂȘte du CCI, qui a pourtant souvent justement dĂ©noncĂ© la version classique de lâantifascisme, et du cercle raoulien. Le CCI a Ă©tĂ© comme une souris affolĂ©e dans sa cage et qui se cogne la tĂȘte contre le grillage. Le CCI est restĂ© dans sa cage. Personne ne va lui en vouloir pour cet auto-enfermement. Toute secte, veuve dâun ennemi dĂ©clarĂ©, ne peut que se flageller en psalmodiant les plus vieux refrains des textes sacrĂ©s et en attendant le miracle. Pour comprendre lâavanie organisationnelle de la micro-secte ultra-gauche, le cercle raoulien se dĂ©bat dĂ©sespĂ©rĂ©ment dans les eaux de naguĂšre, il rembobine le fil du temps » jusquâĂ lâaprĂšs-68 et la dĂ©limitation dâavec les contestataires Ă la BĂ©rard impatient contre cette masse ouvriĂšre revendicativiste et remonte le courant mĂȘme jusquâĂ Martov en Russie 1903. LĂ©nine, terrible patineur, avait attaquĂ© la personnalitĂ© humaine » de Martov son ami de jeunesse argumentation antipersonnelle », on en frĂ©mit. Le cercle de Paris voudrait nous embobiner Ă nouveau sur les affinitĂ©s personnelles » quâil nây rĂ©ussirait pas autant en prĂ©tendant refuser dĂ©sormais toute langue de bois. Les garanties en politique de ces moralisateurs seraient-elles dâindĂ©fectibles amitiĂ©s, les affinitĂ©s Ă©lectives et autres sornettes qui fondent le bourrage des urnes bourgeoises, les dĂ©lits dâinitiĂ©s et autres prĂ©varications de la dĂ©mocratie occidentale ? Prompt Ă faire la morale, le cercle de Paris » oublie benoĂźtement le rĂŽle jouĂ© par ses protagonistes dans lâesprit de clan. Comme les anarcho-conseillistes bon teint, Raoul aime les rĂ©putations personnelles ». Il aime par-dessus tout quâon admire sa personne ». La personnalitĂ© humaine » concerne Raoul, lui-mĂȘme. Les autres, il sâen fiche. Ce qui importe câest sa personnalitĂ© humaine ». Le bourgeois dĂ©nonce dans le totalitarisme communiste », la fin de la personnalitĂ© humaine », mais cette personnalitĂ© humaine nâest pas celle du prolĂ©taire en gĂ©nĂ©ral mais celle du maĂźtre, du manager, et accessoirement de lâintellectuel, du larbin de service qui pense, contrairement Ă lâimpulsive masse moutonniĂšre. Raoul est un produit du CCI oĂč la considĂ©ration humaine ne prĂ©vaut quâen fonction de votre degrĂ© de discipline » et de louanges versĂ©s Ă lâorgane central. Raoul nâĂ©tait plus un alter-ego et encore moins un Ă©gaux » ! Un fondateur rĂ©volutionnaire comme Raoul aimait bien donner des leçons » Ă lâĂ©poque oĂč il Ă©tait encore un notable Ă©coutĂ© et humainement considĂ©rĂ©. Sorti du monastĂšre, Raoul peut retrouver sa dimension humaine », donner Ă nouveau ses leçons et rĂ©viser lâhistoire Ă sa façon sans ĂȘtre contredit. Le navire est en perdition, mais la nage en eaux troubles ne garantit pas la survie. La hausse tendancielle du taux de rancune Raoul se rĂ©vĂšle plus quâil ne se rĂ©veille. Avec son cercle dâamis, de femmes et de soeurs, Raoul montre du doigt le CCI qui ne reconnaĂźt pas sâĂȘtre trompĂ© avec ses annĂ©es de vĂ©ritĂ© », et autre cours Ă la rĂ©volution ». Le problĂšme nâest pas que le CCI ne reconnaisse pas sâĂȘtre trompĂ© - toute secte est infaillible, Ă commencer par et sa guenon Laguillier - mais que le CCI soit incapable de prendre en compte comment Marx et LĂ©nine ont reconnu et corrigĂ© leurs erreurs ! On ne peut certes pas trouver dans ce cercle une connaissance approfondie de lâhistoire du mouvement ouvrier et du mouvement marxiste, dâautant que ces cadres planquĂ©s proviennent tous de lâardent CCI oĂč la connaissance du militant moyen et supĂ©rieur est limitĂ©e Ă la lecture superficielle de LibĂ©ration et de Lutte OuvriĂšre; de plus la secte mondiale oblige Ă lire tant de textes rĂ©pĂ©titifs internes traduits de lâoriginal sans originalitĂ© et mobilise la ruche organisationnelle Ă un tel point activiste quâil est impossible Ă la plupart de se documenter par eux-mĂȘmes et de dĂ©couvrir des ouvrages sĂ©rieux dâhistoriens. Ce sont des ignorantins qui prĂ©tendent transmettre des leçons dâhistoire prolĂ©tarienne » au commun des passants quand celui-ci ne les confond pas, en offrant son obole charitable, avec ces pauvres vendeurs de journaux, chĂŽmeurs roumains. Jâai dĂ©jĂ rĂ©pondu en dĂ©cembre 1997 Ă la problĂ©matique de Raoul et Ă son persĂ©cuteur le CCI[13] . Ni Raoul ni le CCI nâont rĂ©pondu. Pourquoi ? Parce quâils ne peuvent pas rĂ©pondre. Et pourquoi ne peuvent-ils pas rĂ©pondre ? Le CCI nâest pas simplement sur un nuage, il est hors de la rĂ©alitĂ©. Il sermonne. Il vaticine. Il radote. Il Ă©ructe contre le capitalisme. Il conchie la bourgeoisie de droite et de gauche. Il sanctifie les martyrs communistes des annĂ©es 30 prĂšs du cours de tennis comme le Pape Ă©voque les saints persĂ©cutĂ©s au bord de sa piscine privĂ©e. Le cercle de Paris, clone de Raoul, ventriloque du jeune fondateur de RI, ne se situe pas du point de vue du mouvement ouvrier sur les questions des organisations, comme je le soulignais dans mon texte de dĂ©c 97. Il veut recoller les scissions ou exclusions dĂ©guisĂ©es successives face Ă la lutte des places » dans la hiĂ©rarchie organisationnelle. Il prĂ©tend dĂ©noncer lâesprit policier duquel il a Ă©tĂ© complice et une Ă©lite bolchĂ©vique » dont il a Ă©tĂ© longtemps mĂȘme ambivalent le porte-parole. Le cercle informe le quidam que les belles annĂ©es » sont passĂ©es et quâune rupture dialectique » a eu lieu produisant un glissement vers la conception lĂ©ninienne », hypertrophiant le centralisme et les questions de discipline ». On ne peut se dĂ©faire de lâidĂ©e que les dĂ©froquĂ©s du cercle chargent la barque. Toutes ces choses sont Ă©minemment condamnables, mais que dire de la conception du militantisme intĂ©gral de Raoul » chef historique dĂ©chu oĂč lâon doit pouvoir tout dire en politique Ă sa femme et Ă lâamant de sa femme »? un peu comme le maire de Paris Jean TibĂ©ri et sa mĂ©mĂšre. Il nây a rien de pire que les couples en politique ! Raoul nous rejoue son rĂŽle de rassembleur des mĂ©contents successifs, il est le fĂ©dĂ©rateur des intellectuels en perdition » disais-je en 1997 il roule pour une secte-cĂ©nacle dâintellectuels libĂ©rĂ©s rassemblant tous les déçus du CCI Ă chaque Ă©tape oĂč ils en sont sortis », et, sans pudeur mais câest parce quâil est en colĂšre il essaie de blanchir le gauchiste aventurier ChĂ©nier en noircissant le tableau de la rĂ©cupĂ©ration du matĂ©riel et en mentant aucune violence nâa Ă©tĂ© exercĂ©e. Le cercle, ce porte-voix de Raoul, affirme que le CCI est tombĂ© dans un dĂ©lire activiste dans ses annĂ©es de vĂ©ritĂ© » 1980-1990 mais pourquoi ne nous parle-t-il pas des emballements activistes de Zorro Raoul pour les Ă©vĂ©nements au Portugal en 1975 et Ă la seule ville de Vitoria en Espagne en 1976 ? Raoul, masquĂ©, tenant Ă sâarroger la reprĂ©sentativitĂ© du prolĂ©tariat ressort ses pathĂ©tiques appels Ă la grĂšve corporative dâAir France en 1996 pour faire oublier la guerre de clans. Il nây avait pas eu besoin de la cape et de lâĂ©pĂ©e de Raoul pour se rendre compte sur place des limites dâune banale grĂšve corporative par dâautres militants. Raoul a toujours Ă©tĂ© en divergence. Cela nâest pas une qualitĂ©. Il a toujours dĂ©fendu son point de vue, comme le petit commerçant dĂ©fend sa boutique. Raoul est lâexpression du petit-bourgeois soixantehuitard, fort en gueule mais accomodant, gĂ©nĂ©reux mĂȘme dans son aveuglement, mais bonne poire grave ! Il peut servir Ă quiconque pour ridiculiser le mouvement. CamĂ©lĂ©on il Ă©tait, camĂ©lĂ©on il reste. Raoul est une figure de la petite bourgeoisie moderne. Il veut et il veut pas. Il ramĂšne tout Ă lui et il crie au totalitarisme dĂšs quâon conteste son libre-arbitre ». Dans les annĂ©es 30 un partie importante de la petite bourgeoisie Ă©tait fasciste, depuis trente ans, une partie importante de la petite bourgeoisie est soixante-huitarde. On dira que cela vaut mieux que dâĂȘtre fasciste. Mais, sur le fond, cela ne change rien Ă lâaffaire. La petite bourgeoisie ne pourra jamais ĂȘtre le guide de la classe ouvriĂšre . Elle est trop imbue dâelle-mĂȘme. La petite bourgeoisie passe son temps Ă sâimaginer Ă la tĂȘte des Ă©vĂ©nements. La petite bourgeoisie nâa pas de projet, elle va dans le sens du vent. Raoul rĂȘvait au prolĂ©tariat dans les annĂ©es de plomb 1968-1980 puis il a commencĂ© Ă dĂ©chanter, comme ses amis Michel Pidi, et les universitaires de la FECCI dont il dĂ©fendait lâapprofondissement dans le bide, quand les choses se sont avĂ©rĂ©es plus compliquĂ©es, plus dispendieuses, plus Ă©talĂ©es dans le temps. Il subissait jadis le charme moderniste de BĂ©rard sans lâavouer puis il a trouvĂ© que la rĂ©volution tardait Ă se dĂ©clencher. Il en a conclu excĂ©dĂ© que les ouvriers ont besoin dâune solide saignĂ©e comme en 14 pour se bouger le cul. Depuis il attend, ruminant les vacheries des inquisiteurs du CCI. Puis il sâest penchĂ© avec circonspection sur le bilan du XXe siĂšcle avec la collaboration de ses derniers admirateurs. La rancune est mauvaise conseillĂšre AprĂšs tant de ruptures successives, voici une rupture par force de camarades poussĂ©s Ă bout qui prĂ©tendent Ă©laborer a posteriori une nouvelle vision du monde. Pourquoi, confrontĂ©s Ă la fossilisation bolchĂ©vique du CCI, en viennent-ils Ă remettre en cause des axes marxistes de comprĂ©hension du capitalisme sa dĂ©cadence, lâimpĂ©rialisme et le danger prolĂ©tarien jusquâĂ la fin du XXe siĂšcle ? Ils font la confusion entre la façon de fonctionner sectaire et hiĂ©rarchisĂ©e du CCI et des positions gĂ©nĂ©rales qui ne sont pas la propriĂ©tĂ© du CCI. Lorsquâils Ă©taient encore membres du CCI il nây avait pourtant pas meilleurs dĂ©fenseurs de ces analyses comme armes pour combattre la bourgeoisie, pas lâombre non plus dâun dĂ©saccord sur la limitation des marchĂ©s et le ralentissement des forces productives. Le contenu des repas de la maison-mĂšre Ă©tait-il si monacal quâil faille se prĂ©cipiter Ă lâextĂ©rieur vers des thĂ©ories moins frugales ? La clartĂ© extĂ©rieure a-t-elle Ă©tĂ© soudaine au point dâilluminer lâombre de la militance qui les aveuglait ? Certes trois ou quatre annĂ©es dâune mentalitĂ© de caserne et de flicage lĂ©niniste des militants ne pouvaient favoriser une rĂ©flexion sereine ni sur les enjeux mondiaux ni sur lâĂ©tat du capitalisme ni en faveur dâun bilan raisonnĂ© du XXe siĂšcle. Le groupe ne pouvait que sâarc-bouter sur ses principales idĂ©es-force confondues avec les principes de base. Il suffit dâailleurs de jeter un Ćil sur ce qui est publiĂ© encore aujourdâhui. Câest toujours la mĂȘme chose, les mĂȘmes radotages. La certitude de retrouver les mĂȘmes vieilleries depuis vingt ans dispense dâune lecture attentive. Ce sont des TĂ©moins de JĂ©hovah de la marxologie. Ils sont une poignĂ©e Ă©litaire Ă pouvoir envisager dâĂȘtre sauvĂ©e de la dĂ©composition sur lâarche de Marc Chirik. Il paraĂźt quâils auront mĂȘme bientĂŽt leur place Ă Eurodisneyland prĂšs du Space mountain dans la CCI Valley. La dĂ©marche du cercle raoulien nâest pas aussi sereine quâelle veut bien le laisser paraĂźtre. En prĂ©tendant sâĂ©lever au-delĂ du problĂšme de la crise du CCI » et sâinterroger sur lâapprĂ©ciation du siĂšcle Ă©coulĂ© par les rĂ©volutionnaires, comme sâil y avait une cassure et quâon se trouve dans un autre monde, le cercle accomplit une vengeance. Il ne lâavoue pas mais il en prend la tangente inĂ©vitablement Ă la maniĂšre des intellectuels de Perspective Internationaliste », maniĂšre de dĂ©fi aux bureaucrates du CCI » pour montrer quâils sont adultes et nâont plus besoin de la thĂ©orie-maison. Pour se venger de lâespoir communiste fanĂ© ou de leurs illusions perdues ou souillĂ©es, ces anciens militants en viennent Ă dĂ©couvrir une dynamique du capitalisme au XXe siĂšcle ». Ils sâaperçoivent quâil nây avait pas de crise Ă©conomique Ă la veille de 1914 mais qui a jamais prĂ©tendu le contraire ? Puis avec des citations tronquĂ©es de Rosa Luxembourg, on nous apprend que depuis 1914 les possibilitĂ©s de dĂ©veloppement du capitalisme sont immenses. Quelques photos pour illustrer lâesprit de veilleur de nuit du CCI alternent avec des encarts sur les taux de croissance mondiale. Les chiffres sont toujours sujets Ă caution et ne permettent pas de prendre en compte toute la rĂ©alitĂ©. On aurait pu nous donner les chiffres des profits des bourgeoisies amĂ©ricaine, britannique et allemande de 1939 Ă 1945, on y voit lĂ aussi des chiffres colossaux. Cela peut-il permettre dâassurer On peut dire sur ce point que, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, câest une bourgeoisie adulte et dĂ©sormais plus consciente de ses intĂ©rĂȘts, des nĂ©cessitĂ©s rĂ©elles de son systĂšme ainsi que des rouages de lâaccumulation qui Ă©merge ⊠Le nazisme, de ce point de vue, est caricatural en ce qui concerne le retard de la conscience bourgeoisie sur le propre dĂ©veloppement effectif de son systĂšme et de ses nĂ©cessitĂ©s modernes ». Quâest-ce que cette notion de bourgeoisie adulte ? Une excuse de plus Ă la barbarie ! La bourgeoisie aurait Ă©tĂ© infantile au cours des deux carnages mondiaux, plus dus Ă des phĂ©nomĂšnes dâarriĂ©ration hĂ©ritĂ©s du XIXe siĂšcle, reprise de la thĂ©orie fumeuse dâArno Mayer et de son recopieur Bitot. Comment expliquez-vous alors le nazisme ? Comme un accident version alliĂ©e ? Comme une caricature arriĂ©rĂ©e version Bitot ? Et le stalinisme ? Comme un simple passage arriĂ©rĂ© du capitalisme dâEtat ? Le cercle raoulien est allĂ© chercher ses arguments chez Mattick et Pierre Souyri, autrement dit chez les partisans de la baisse tendancielle du taux de profit. Vieille polĂ©mique oĂč ceux-ci imaginaient encore de beaux jours au capitalisme sans nier sa barbarie actuelle. Cette propension Ă aligner des colonnes de chiffres froids mâa toujours paru dĂ©risoire. Ces chiffres rĂ©vĂšlent que lâhumanitĂ© est beaucoup plus nombreuse quâavant, donc que les profits sont dĂ©cuplĂ©s, que la surproduction concerne autant les denrĂ©es dĂ©truites que les armes et les tanks, quand des sous-marins nuclĂ©aires russes sont transformĂ©s en musĂ©e. Mais que vaut la simple comparaison avec le XIXe siĂšcle sachant les millions de morts des deux carnages mondiaux, les millions de morts des guerres locales, de la famine, du Sida ? Allez jusquâau bout de ce raisonnement Ă©conomiste et dites comme les bourgeois que ces morts, sâils avaient vĂ©cu, auraient gĂȘnĂ© le capitalisme et fait monter le chĂŽmage ! Ce listage des chiffres, Ă la place dâune argumentation, montre que nâimporte quel ancien militant peut raisonner en monstrueux Ă©conomiste. La pĂ©riode de reconstruction a dĂ©passĂ© en ampleur les taux dâavant-guerre ! Et alors ? Nos Ă©conomistes se fichent pas mal de rappeler que cette reconstruction sâest faite sur le dos de la classe ouvriĂšre, sur un nombre faramineux dâaccidents du travail la silicose nâa jamais autant dĂ©cimĂ© les mineurs en France par exemple que sous la militarisation du travail » des ministres staliniens. Le salaire moyen des ouvriers en Europe et en Russie Ă©tait dĂ©risoire jusquâĂ la fin des annĂ©es 60. AprĂšs la crise de 1975, le chĂŽmage est devenu un phĂ©nomĂšne massif dans les pays dĂ©veloppĂ©s. On peut saluer la reprise des 30 glorieuses » Ă la Jean FourastiĂ© par le cercle raoulien, mais ces annĂ©es nâont jamais Ă©tĂ© glorieuses pour la classe ouvriĂšre. Le dĂ©veloppement massif de lâimmigration dans des conditions dâexploitation odieuses peut permettre de magnifiques taux de production mais en quoi est-ce progressif pour lâhumanitĂ© ? MĂȘme sans guerre mondiale, le capitalisme a continuĂ© Ă mener de multiples guerres locales pas toujours dĂ©terminantes pour ouvrir des dĂ©bouchĂ©s aux puissances dominantes. Mais le dynamique capitalisme » du cercle raoulien a continuĂ© Ă porter en son sein la dynamite de la guerre. Les deux nouveautĂ©s thĂ©oriques avancĂ©es par le cercle dâune fin de lâimpĂ©rialisme depuis 1945 et dâune quasi-disparition de lâEtat-nation prĂȘtent tout simplement Ă sourire. Un argument classique est dressĂ© contre lâidĂ©e de dĂ©cadence capitaliste ce nâest quâune vue de lâesprit dâoser affirmer que le XXe siĂšcle nâa pas produit dâinnovations scientifiques cruciales » Qui a jamais dit cela ? Marx a dit quelque part que, mĂȘme dans leur phase dĂ©cadente, les sociĂ©tĂ©s antĂ©rieures continuent Ă faire de beaux tableaux et des progrĂšs ; savez-vous que les grandes dĂ©couvertes scientifiques des Euclide, ArchimĂšde ou HiĂ©rophile ont lieu au moment de la dĂ©cadence grecque ? Les dĂ©couvertes scientifiques les plus importantes de lâhumanitĂ© ont mĂȘme sans doute Ă©tĂ© faites au cours de ce siĂšcle le plus criminel de lâhistoire. Cela infirme-t-il la notion de dĂ©cadence ? Marx, encore lui, fut horrifiĂ© par les atrocitĂ©s de la guerre de CrimĂ©e, et pourtant le capitalisme Ă©tait encore ascendant De nos jours, chaque chose paraĂźt grosse de son contraire ⊠Toutes nos inventions et tous nos progrĂšs paraissent conduire Ă un seul rĂ©sultat doter de vie et dâintelligence les forces matĂ©rielles et rabaisser la vie humaine Ă lâĂ©tat de force brute ⊠LâĂ©volution des forces productives a Ă©tĂ© aussi formidable que sont prĂ©monitoires les symptĂŽmes de dĂ©clin dĂ©passant de loin les horreurs rapportĂ©es des derniers temps de lâEmpire romain ». La thĂ©orie de la radioactivitĂ© est une superbe thĂ©orie qui a servi concrĂštement Ă Hiroshima et Ă Tchernobyl ! Le laser est une merveilleuse invention pour tuer depuis les satellites. La tĂ©lĂ©vision est un excellent bourreur de crĂąne. Lâinformatique est une puissante machine pour dĂ©velopper le chĂŽmage et un flicage big brother totalitaire de la sociĂ©tĂ©. On pourrait lister ainsi dâautres grandes dĂ©couvertes du XXe siĂšcle, mais il faut aussi prĂ©ciser que ces dĂ©couvertes ont Ă©tĂ© menĂ©es Ă bien empiriquement au moment des guerres mondiales. La pĂ©nicilline dĂ©couverte en 1929 par Fleming avait pour but de limiter le nombre de blessĂ©s qui mourraient si vite en 1914, pour mieux les renvoyer au front grĂące Ă la Croix rouge » Trotsky. La recherche capitaliste est dâabord militaire, quel progrĂšs ? La recherche militaire se base sur le meilleur moyen de faire exploser des poitrines Ă vingt kilomĂštres Ă la ronde » Churchill Ă trouver des gaz efficaces pour tuer dâun coup des milliers de gens. La torture des otages juifs par les savants allemands a finalement servi Ă lâEtat amĂ©ricain pour mettre au point des combinaisons dâaviateurs permettant de rĂ©sister au froid lorsquâils chutent en mer ! Idem pour les recherches de lâUnitĂ© 731 au Japon sur des otages amĂ©ricains ou chinois, dont les expĂ©rimentations tortionnaires ont Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©es par les USA. Vive le progrĂšs ! Vive la dynamique du capitalisme au XXe siĂšcle ! A quoi mĂšne le combat anti-lĂ©niniste du chef historique dĂ©chu ? Dans mon texte Une secte dans la secte » Un dĂ©bat entre esquinteurs et esquintĂ©s, jâai rappelĂ© comment pendant deux dĂ©cennies avaient cohabitĂ© dans le CCI une vision anarchiste de la rĂ©volution et une autre favorable au marxisme classique. Quand le marxisme du CCI est devenu du lĂ©ninisme rĂ©chauffĂ©, la mouvance anarchisante nâavait plus dâoxygĂšne pour subsister. Le monolithisme a horreur de lâexpression de divergences, fussent-elles mineures et la moindre allusion Ă la faillibilitĂ© des organes centraux est intolĂ©rable. Câest ainsi dans les sectes, cela nâest pas le cas dans le mouvement ouvrier vivant. Votre cercle raoulien connaĂźt assez lâhistoire de la rĂ©volution russe pour rappeler quâen effet LĂ©nine est passĂ© Ă plusieurs reprises au-dessus du conservatisme de lâorgane central en sâappuyant sur la base. Lâhistoire lui a donnĂ© raison, mais cela signifie-t-il que tout organe centralisĂ© est mauvais ? AssurĂ©ment câest ce quâil ressort de la dĂ©monstration appuyĂ©e sur le bon LĂ©nine anarchiste qui dĂ©cide Ă la place des bureaucrates, ce LĂ©nine aimĂ© des conseillistes et du cercle raoulien. Mais Stop Ă la rĂ©volution dĂšs quâil est question de la prise du pouvoir par le parti. DĂšs lors le mauvais LĂ©nine reprend le dessus. Je nâai ni le temps ni la place dâinsister sur le sujet, mais cela suppose un dĂ©bat plus ample et moins simpliste que de sâaccommoder avec des parties de la rĂ©volution ou des moments privilĂ©giĂ©s sans observer lâensemble du problĂšme. Cela nous renvoie Ă la perception de la classe ouvriĂšre par ce cercle raoulien. Curieuse perception qui nous dĂ©crit une fureur chauvine manifestĂ©e par une grande partie de la classe ouvriĂšre au tout dĂ©but de la guerre » et qui explique lâaccident russe comme dĂ» aux particularitĂ©s de la Russie »[14. Si le mouvement ouvrier a Ă©chouĂ© dans la phase de guerres et de rĂ©volutions du XXe siĂšcle, on sait dĂ©sormais que câest la faute Ă lâimmaturitĂ© du prolĂ©tariat ». Vieille idĂ©e syndicaliste, on affirme depuis des lustres dans ce milieu lĂ que les ouvriers font leur propre tort eux-mĂȘmes. Au passage sont reprises deux idĂ©es piquĂ©es au CCI de la belle Ă©poque, la guerre ne favorise pas la rĂ©volution et la paix sĂ©pare les ouvriers entre ceux des pays vainqueurs et ceux des pays vaincus. Câest alors que le petit bourgeois pointe Ă nouveau son nez, et montre sa suffisance et son ignorance crasse de lâhistoire rĂ©elle de la lutte de classe La façon politique de penser de la classe ouvriĂšre la laisse toujours pĂ©nĂ©trĂ©e dâun esprit de possibilisme et dâadaptation Ă la lĂ©galitĂ© bourgeoise »[15]. Ce mĂ©pris de parvenu aux positions rĂ©volutionnaires nous rappelle trop ce couple de cuistres anciens militants, et amis de Raoul, exhibant sur le bord des cortĂšges ouvriers de 1995, la pancarte abandonnez vos stupides luttes Ă©conomiques ». Cette affirmation arrogante est enveloppĂ©e et suivie par une longue tirade sur la force manĆuvriĂšre de la social-dĂ©mocratie, mais ne peut cacher le mĂ©pris Ă©vident pour la classe ouvriĂšre en Europe au dĂ©but du XXe siĂšcle insuffisamment dĂ©barrassĂ©e de lâidĂ©ologie nationaliste. Nos intellectuels ultra-gauches se prennent comme les clercs classiques au moment de lâAffaire Dreyfus ou des Front populaires pour des Ă©veilleurs de ces ignares dâouvriers. Sâils connaissaient un peu mieux lâhistoire en gĂ©nĂ©ral, ils verraient la trouille qui sâempare de la bourgeoisie mondiale dĂšs 1915-1916, et comment pour conjurer la menace la bourgeoisie nâira pas de main morte en Allemagne dâabord, partout en Europe dans les annĂ©es 30 arrestation de milliers de militants Ă la veille de 1939, recours Ă la rĂ©action fasciste, etc. MĂȘme pendant le carnage de 39-45, Hitler, Staline et Churchill gardent en tĂȘte la façon de penser dangereuse » du prolĂ©tariat et se guident sur ses possibles rĂ©actions pour terminer Ă nouveau la guerre, tant bien que mal. Les annĂ©es 60 et 70 oĂč les gens de ce cercle sâenthousiasmĂšrent pour la classe ouvriĂšre qui leur enseigna Ă combattre la lĂ©galitĂ© bourgeoise, nâont pas Ă©tĂ© un mirage. Les annĂ©es 80 et 90, dominĂ©es par les Ă©vĂ©nements de politique impĂ©rialiste ont fait passer au second plan lâaction de la classe ouvriĂšre mais, il faut le souligner, par un effort monumental sur les plans idĂ©ologiques et sociaux de la bourgeoisie pour contrĂŽler la situation. La classe ouvriĂšre nâa pas disparu ni sa façon de penser ». Le systĂšme dit mondialisĂ© = occidentalisĂ© et dont le centre Ă©conomique reste lâEurope et les USA ne cesse de montrer quâaucune des grandes questions de sociĂ©tĂ© nâest rĂ©solue, quâil est aussi fragile que dĂ©cadent. De nombreuses questions passionnantes sont posĂ©es dans les incertitudes et les ambivalences de la pĂ©riode actuelle. Le XXe siĂšcle nâest pas fini et les rĂ©ponses sur quoi faire ? » et comment ? » ne pourront ĂȘtre trouvĂ©es dans le cadre du cercle raoulien ni dans le CCI. Cordialement, Pierre Hempel 30 juin 2000 EPILOGUE A LA RACINE DE TOUTE DICTATURE INHUMAINE... DĂ©sormais les querelles entre la secte CCI et sa derniĂšre fraction contestatrice - si elles resteront byzantines pour le commun des lecteurs et des Ă©lecteurs - ne doivent pas cacher le sens de l'Ă©touffement progressif interne de la secte l'exercice de la dictature d'un couple en vase clos prolĂ©gomĂšne Ă ce que devrait subir la sociĂ©tĂ© si ces gens prenaient le pouvoir cf. meilleure illustration dans "Le meilleur des mondes" de AldousHuxley. Cette volontĂ© de dĂ©truire toute altĂ©ritĂ©, de dĂ©truire celui qui pense autrement est non seulement typique des hitlĂ©riens et des staliniens, mais c'est exactement comme cela que fonctionne la dĂ©mocratie totalitaire bourgeoise. Prenons simplement l'angle de la pensĂ©e d'Etat obligatoire - le communautarisme antiraciste qui dissout les classes - tout critique, tout impĂ©nitent, est sommĂ© de se justifier indĂ©finiment mais reste soupçonnĂ© et doit sans cesse rendre des comptes. A dĂ©faut d'ĂȘtre Ă©radiquĂ© physiquement, l'opposant ou le "douteux" doutant doit ĂȘtre enfermĂ© dans ce qui relĂšve de son propre mental; les admonestations des camarades sponsorisĂ©s juristes d'occasion deviennent en quelque sorte la camisole chimique pour isoler l'impĂ©trant d'un monde extĂ©rieur capitaliste qui l'aliĂšne en lui faisant douter de l'organisation, entitĂ© qui cache simplement le pouvoir du couple dirigeant lequel n'a de cesse de dĂ©truire constamment les linĂ©aments de l'utopie organisationnelle en menaçant de dĂ©truire l'autre - celui qui "se rend compte" - soit en le poussant vers l'hĂŽpital psy soit dans les poubelles des renĂ©gats "petits bourgeois" des dĂ©parts ou ruptures fĂ©lonnes. La fraction GIGC - qui a compilĂ© les tares du CCI mais demeure sur un terrain Ă©conomiste sur son blog - reste elle-mĂȘme marquĂ©e par ce fonctionnement autiste; plusieurs lecteurs, avant leur unification avec les canadiens, m'avaient fait part de leur Ă©tonnement qu'il n'y ait pas de rĂ©ponse Ă leurs courriers et que des questions restent sans rĂ©ponse frilositĂ© et culte de la clandestinitĂ©. En tout cas l'Ă©radication permanente de toute contestation dans la secte CCI est absolument un rejet du marxisme, car basĂ© sur la mĂȘme logique liquidationniste que l'antisĂ©mite aveugle Eugen DĂŒhring, si bien dĂ©noncĂ© de son vivant par Marx et Engels; la philosophie de DĂŒhring se rĂ©sumait Ă ceci "faire disparaĂźtre, dans son ensemble le type d'homme qui pose problĂšme". Pogrome? Non, mais le gazage n'est pas loin. Certes les consciences ont leurs cloisons intĂ©rieures, que certains dâentre nous se montrent particuliĂšrement habiles Ă Ă©lever. Gustave LenĂŽtre sâĂ©tonnait inlassablement de trouver parmi les terroristes tant dâexcellents pĂšres de famille. MĂȘme si nos grands rĂ©volutionnaires avaient Ă©tĂ© les authentiques buveurs de sang dont la peinture chatouillait si agrĂ©ablement un public douillettement embourgeoisĂ©, cette stupeur nâen persisterait pas moins Ă trahir une psychologie assez courte. Que dâhommes mĂšnent, sur trois ou quatre plans diffĂ©rents, plusieurs vies quâils souhaitent distinctes et parviennent quelquefois Ă maintenir telles. De lĂ cependant, Ă nier lâunitĂ© fonciĂšre du moi et les constantes interpĂ©nĂ©trations de ses diverses attitudes, il y a loin ». Marc Bloch 1941 [1]dont les alĂ©as des machineries impĂ©rialistes en Ukraine, la secte Boko Haram et lâinstauration de la charia au Brunei ne sont que des Ă©piphĂ©nomĂšnes. [2] Face aux rĂ©gimes dictatoriaux qui croient tout Ă©touffer, personne nâĂ©touffe plus la vĂ©ritĂ© dans un monde devenu transparent. MĂȘme ceux qui ont Ă©tĂ© souvent parmi les meilleurs dĂ©fenseurs du systĂšme grands flics ou caciques politiciens craquent et envoient au Canard ou Ă MĂ©diapart des rĂ©vĂ©lations internes », câest le phĂ©nomĂšne Wikileaks qui nâĂ©pargne donc pas le milieu maximaliste. MĂȘme les nĂ©o-staliniens sont Ă poil dĂ©sormais. Il reste possible, selon moi, que ce soit des larves actuelles du CCI militants rĂ©duits Ă lâĂ©tat de larves pour ne pas perdre une place honorifique ou une rĂ©putation de suivisme disciplinĂ© » et confiant » aveugle dans lâorga ! [3] CHAPITRE 11 LE TOURNANT OBSCUR DU CCI. La crise la plus dangereuse dans lâhistoire du CCI. La dĂ©gradation du tissu organisationnel. Un nouveau Staline ? Lâesprit de secte selon lâapostat Les enfants de Charlemagne se battent pour une boulangerie en faillite. Un parasite peut en cacher un autre, hyper-parasite. Le clan pavillon et Que ne pas faire ? Du couple Ă la horde. Que deviennent les apostats de la premiĂšre charrette ? Perinde ac cadaver. La proto-histoire du CCI qui se donne le vertige. Le succĂšs des prĂ©visions du CCI. Lâexclusion de trop ? GenĂšse du drame Ă©lisabĂ©thain de la fraction interne » du CCI. On dit quâils ont la rage. Le jeu de la bourgeoisie. Un vieil exemple de folie groupale. La et le QUEUSSI-QUEUMI. Quelques critĂšres du fonctionnement sectaire et dĂ©finition de la paranoĂŻa. EnquĂȘte sur le capitalisme dĂ©cadent. [4] PubliĂ© en 2009, prĂ©sentĂ© Ă une rĂ©union Ă Paris de plusieurs vieux coucous dĂ©senchantĂ©s du militantisme oĂč seul, le reprĂ©sentant du CCI Len Black, refusa de lâacheter, malgrĂ© pour insistance pour information, arguant que cela risquait de le dĂ©moraliser » ! Lâesprit de secte, aprĂšs lâesprit de clan, est donc jâentends pas, je vois pas, jâĂ©coute pas ! [5] Futurs voleurs » et mouchards de lâex-FICCI » rebaptisĂ©s fraction infraction »⊠par les policiers officiels du CCI ! leur nom actuel GIGC ou petit avorton » du CCI [6] CaractĂ©risĂ©e comme Pavillon bis », assimilation inappropriĂ©e et sans humour typique de la horde aboyant au profit du couple shakespearien, avec le premier Pavillon » de la famille Raoul/Jigi., On me permettra de considĂ©rer que la fraction Ă©tait aussi un peu paranoĂŻaque de sâobstiner Ă sâappeler fraction interne ». Irresponsable surtout pour les nerfs de la hiĂ©rarchie rĂ©trĂ©cie des Capitaine Crochet et Pat Hibulaire du CCI, borgnes et avec des bottes Ă Francis Lalanne. Imaginez-vous lâangoisse du seul Ćil valide des dirigeants » du CCI qui est membre de la fraction interne ? Levez le doigt ! OĂč sont-ils les chevaliers de Troie complices des exclus qui vivent tels des parasites » en notre sein, violant les statuts qui pourtant nâexcluent pas de se comporter en infiltrĂ©s » ? Cela a de quoi rendre fou, nâest-ce pas ? Nâest-ce pas typique des individus parasitaires qui bossent pour la bourgeoisie ? Avec le communiquĂ© aux lecteurs cru mai 14, la mĂȘme terreur interne du mouchard infiltrĂ© » doit servir de ciment aux derniers sectateurs mais reste pondĂ©rĂ©e par une imaginaire espionnite informatique policiĂšre â les flics se branlent de surveiller ces cons surtout dangereux pour eux-mĂȘmes â au cas le plus probable oĂč le mouchard interne serait introuvable. 8 Bruno Iago se trouve aujourd'hui Ă son tour parmi les pestifĂ©rĂ©s internes et a Ă©tĂ© rĂ©trogradĂ© en province. [11] Perspective internationaliste », de brillants petits bourgeois qui avaient usĂ© leur fond de culotte sur les bancs de lâuniversitĂ© et qui nâaimaient pas trop se mĂȘler aux luttes syndicalistes » au nom de leur abstraite perpective internationaliste »; ils organisent encore pĂ©riodiquement des rĂ©unions de cercle qui tournent en rond et rabĂąchent leur commune dĂ©ception que la rĂ©volution nâait pas encore eu lieu et que le CCI les ai si longtemps abusĂ©s . [12][ Le groupe politique nâest pas un libre cercle de discussion et le mouvement ouvrier nâa pas attendu LĂ©nine pour le constater ; poussĂ©e Ă son comble lâunicitĂ© de la centralisation organisationnelle a toujours tendance Ă nier lâaltĂ©ritĂ© [13] Une secte dans la secte, texte reproduit dans Lâorganisation eggrĂ©gore », juin 1998. [14][De quoi faire rugir toutes les gĂ©nĂ©rations mortes qui ont clairement vues lâexplosion russe comme Ă©piphĂ©nomĂšne de lâensemble des contractions et contradictions mondiales du capitalisme. [15] Impuissant Ă comprendre la situation actuelle, votre cercle renvoie la balle aux ouvriers, et avec culot aprĂšs avoir dit que le prolĂ©tariat Ă©tait immature au dĂ©but du siĂšcle, en un raccourci anarchisant, leur demande de mieux mesurer l'insupportable Le capitalisme est nĂ© dans la boue et le sang, cela rend plus ardu pour la classe porteuse de la nouvelle sociĂ©tĂ© de percevoir lâabsurditĂ© de tels rapports de production, de mesurer avec conscience le seuil de lâinsupportable » Encore une vision extĂ©rieure, trĂšs lĂ©niniste, dans lâespoir du rĂ©veil prolĂ©tarien » une fois dĂ©barrassĂ© de son inconscience du supportable !
Pompes FunĂšbres Jacky Rougereau et Fils avis de dĂ©cĂšs et condolĂ©ances Ă Vire Normandie Nos Pompes FunĂšbres Jacky Rougereau et Fils vous proposent ici un espace dĂ©diĂ© aux avis de dĂ©cĂšs Ă Vire Normandie. Vous pouvez Ă©galement y dĂ©poser une condolĂ©ance, en mĂ©moire de la personne. Pour un hommage physique, nous vous accueillons aussi dans notre magasin oĂč vous y dĂ©couvrirez notre service de marbrerie funĂ©raire et nos articles funĂ©raires. Madame Denise PAUL La cĂ©rĂ©monie religieuse sera cĂ©lĂ©brĂ©e le Samedi 9 Juillet 2022 Ă 10 heures, en lâĂ©glise Notre Dame de Vire. Madame Solange GAULTIER La cĂ©rĂ©monie religieuse sera cĂ©lĂ©brĂ©e le Jeudi 7 Juillet 2022 Ă 14 h 30, en lâĂ©glise de Saint Manvieu Bocage.. Monsieur Bernard BOURRĂE La cĂ©rĂ©monie religieuse sera cĂ©lĂ©brĂ©e le Mercredi 6Juillet 2022 Ă 14 h 30, en lâĂ©glise de Le BĂ©ny-Bocage. Monsieur Gilles GAINON La cĂ©rĂ©monie religieuse sera cĂ©lĂ©brĂ©e le Vendredi 1er Juillet 2022 Ă 14 h 30, en lâĂ©glise Sainte Anne de Vire. Madame Odette LEVESQUE La cĂ©rĂ©monie religieuse sera cĂ©lĂ©brĂ©e le Samedi 11 Juin 2022 Ă 14 heures, en lâĂ©glise de Truttemer le Grand. Monsieur Roland TRAVOUILLON La cĂ©rĂ©monie religieuse sera cĂ©lĂ©brĂ©e le Samedi 4 Juin 2022 Ă 10 h 30, en lâEglise de La Graverie. Madame AndrĂ©e SURBLED La cĂ©rĂ©monie religieuse sera cĂ©lĂ©brĂ©e le Vendredi 27 Mai 2022 Ă 10 h 30, au Centre funĂ©raire des NeuvilliĂšres rue de la Reine Mathilde Ă Vire. Madame CĂ©cile Yvonne ROGER La cĂ©rĂ©monie religieuse sera cĂ©lĂ©brĂ©e le Mercredi 25 Mai 2022 Ă 15 h 00, en lâĂ©glise de Vassy. Madame Christiane JARRY La cĂ©rĂ©monie religieuse sera cĂ©lĂ©brĂ©e le Mardi 24 Mai 2022 Ă 15 h 00, en lâĂ©glise de Vaudry.
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